Voici, juste après l'introduction entre parenthèses, l'argumentaire raccourci suite à mes lectures sur les bienfaits de la lumière complète sur la santé , en vue de convaincre chaque humain de se procurer les ampoules «santé» plein spectre :
[ Si vous cherchez "éclairage plein spectre" sur internet , vous trouverez quelques renseignements intéressants. Il faut bien considérer la lumière comme une nourriture quotidienne assimilable par de nombreuses cellules photoréceptrices sur la peau et principalement par la rétine de l'oeil (pour alimenter notre "troisième oeil" = l'épiphyse) et dès que nos yeux sont derrière une vitre (voiture, fenêtre, lunettes , lentilles), ils ne reçoivent pas la totalité du spectre solaire: il leur manque des UV car le verre les filtre en partie, qualitativement et quantitativement. Notre environnement quotidien a changé depuis l'âge de pierre mais notre biochimie est la même et l'homme a un besoin vital de soleil ."Le corps humain rencontre des problèmes lorsqu'il est exposé à des doses trop importantes d'ultraviolets ou lorsqu'il en est privé . Car "c'est la dose qui fait le poison" et à cause de la psychose contre les UV, on en est arrivé à ne pas avoir la dose quotidienne minimale; et à la longue, les carences génèrent des pathologies variées chez les êtres vivants. Installer des ampoules plein spectre qui diffusent une très faible dose d'UV permet de pallier en partie à cette carence due à la fois à notre mode de vie devenu urbain et à la fois à la latitude en France qui ne permet pas de capter les bons UV de novembre à mars ].
Argumentation :
une importante étude menée par Beral V. publiée en août 1982 dans la prestigieuse revue scientifique Lancet (Malignant melanoma and exposure to fluorescent lighting at work , 7 août 1982 , pp290-292) a démontré que, plus que la lumière du soleil , c'est celle qui est produite par les ampoules fluorescentes qui provoque le mélanome . L'étude a prouvé sur un échantillon de 900 femmes que celles qui avaient été exposées à la lumière fluorescente (c'est à dire les néons classiques ) avaient DEUX fois plus de risques que les autres de contracter un mélanome. Celles qui avaient le risque le plus faible étaient justement celles qui avaient été exposées aux rayons solaires (les ampoules "plein spectre" reproduisent le spectre solaire, au mieux de ce qu'on sait faire).
Dans le cas de l'éclairage à l'aide de lampes fluorescentes classiques, ce sont les recherches menées par le professeur Hollwich qui sont les plus significatives; en particulier, une de ces études a démontré l'augmentation dans le sang des valeurs d'ACTH, et de cortisol, ce qui traduit une augmentation du stress physique (Hollwich F., the influence of ocular light perception on metabolismin man and animal . Springer-Verlag, pp22,86).
Dans les pays nordiques, la carence d'exposition à la lumière ultraviolette et toutes ses conséquences dommageables est compensée par des bains d'ultraviolets destinés en premier lieu aux enfants chez qui, en particulier, les effets thérapeutiques sont tellement évidents qu'ils pourraient dissiper toute méfiance (A.P.Zabaluyeva, general Immunological Reactivity of the Organism in Prophylactic Ultraviolet Irradiation of children in Northen Regions, Vesin Akad Med Sauk URSS 3, 1975, p23); on n'en est pas à ce point de carence en France, heureusement. Dans la ville russe de Mourmansk, on soumet les enfants à des expositions quotidiennes à des lampes à ultraviolets (Gloria Ghiara, la cura dulla luce, Quark, rusconi editore, N°1, mars 2001, pp213-214) autre publication renommée, dans la revue Lancet (Krause R.Buhring M., Müller W , Holick M.F. , Sharma A.M., Ulraviolet B and Blood pressure, Lancet, 352, 29août 1998, 709-710) ; les résultats de cette étude démontrent que les rayons UV-B réduisent la pression artérielle. "En considérant qu'on estime que dans les seuls Etats-Unis plus de 50 millions de personnes souffrent d'hypertension et que la plupart se soignent avec des médicaments de type chimique , on peut en déduire que ne serait-ce que pour cet aspect des choses, il est vraiment bon pour le business d'avoir convaincu les gens d'éviter les rayons ultraviolets", écrit M. Marchesi.
Dans l'international Journal of Biosocial Research, en 1973, un travail a montré qu'à la Gacio School de Sarasota , en Floride, "de nombreux enfants très hyperactifs présentant des troubles confirmés de l'apprentissage et de la lecture se sont totalement calmés et ont rapidement surmonté ces problèmes dans une ambiance éclairée par des lampes à large spectre. Le niveau moyen de leurs résultats scolaires s'en est trouvé significativement amélioré". Des faits semblables ont également été signalés par des études effectuées en Californie, dans l'Etat de Washington , en Alberta et au Canada.
Suite à une comparaison entre plusieurs classes dans le Vermont, une enquête publiée dans le Lancet (London W.P. , Full-spectrum classroom light and sickness in pupils , Lancet 21 novembre 1987, pp1205-1206), a mis en évidence la façon dont la lumière à large spectre renforçait le système immunitaire.
Par ailleurs les études relatives aux effets positifs de la seule lumière à large spectre sont innombrables. Par exemple celle menée pendant 2 ans par le professeur Warren sur 527 enfants (Warren E. H. A Study into effects of Types of Lights on Children , IRC International Report n°659 , pp11-29, Ottawa ON, National Research Council of Canada). On mesura au début et à la fin de la période de deux ans les effets sur la santé dentaire, le nombre de caries, la croissance et le développement des enfants ainsi que les résultats scolaires. L'étude démontra que les jeunes étudiants exposés à la lumière à large spectre avec des émetteurs d'ultraviolets de faible puissance avaient bénéficié d'une plus grande capacité d'apprentissage, avaient grandi plus vite, s'étaient mieux développés physiquement, avaient diminué leurs absences de 33%, avaient eu 66% de carie en moins !
Les travaux les plus accomplis sur l'utilisation de la lumière à large spectre dans le traitement de la dépression sont sans nul doute ceux qu'a menés le professeur Norman Rosenthal du National Institute of Mental Health de Bethesda dans le Maryland , mais à l'heure actuelle des centaines de chercheurs de haut niveau, psychiatres , médecins et psychologues ont vérifié et démontré comment, au-delà de la santé, de l'efficience et de la vitalité de l'organisme, la lumière influençait l'état émotionnel .Quand on pense qu'il y a 10% de la population française qui est atteinte de dépression saisonnière ! appelée SAD en anglais, Season Affective Disorder (Anxiété sans réel motif, désir de féculents et de sucres avec sentiment de plaisir après absorption, augmentation de poids, sensation de fatigue au réveil, diminution de la libido, difficultés dans les rapports avec autrui, difficultés de concentration, de réflexion et de mémorisation, faiblesse physique et prédisposition aux maladies et aux infections, fréquentes sautes d'humeur, syndrome prémenstruel, troubles du sommeil).
Pour en revenir aux troubles émotionnels, en Italie des chercheurs du département de recherche neuropsychique de l'hôpital San Raffaele de Milan ont récemment mené une surprenante étude sur trois années portant sur plus de 600 patients atteints de troubles émotionnels: cette étude a montré que la durée d'hospitalisation était très inférieure lorsque les chambres étaient situées dans l'aile Est, exposée au soleil (lorsqu'on pense qu'il suffirait d'installer dans chaque hôpital des lampes à large spectre pour faire diminuer les durées d'hospitalisation, il semble absurde que cela ne soit pas fait).
La valeur moyenne de testostérone atteinte par l'homme après des années d'évolution était jusqu'à il y a environ quarante ans autour de 12 millimoles. En moins de quarante années de société "du bien-être", la valeur moyenne est descendue autour de 5, soit une réduction d'à peu près 60% et la véritable cause c'est la diminution dramatique de l'exposition à la lumière du soleil et aux ultraviolets ! Parmi les effets connus qu'un déficit en testostérone peut causer chez l'homme , on trouve : l'impuissance, l'hypospermie et l'aspermie, l'asthénie, la réduction de la libido, les troubles de l'érection, l'anémie, l'ostéoporose, l'augmentation des graisses, la stérilité et la dépression. Une surprenante étude menée au Boston State Hospital par le professeur Abraham Myerson a montré comment, grâce à une exposition quotidienne à une quantité modérée de lumière ultraviolette (et donc avec l'éclairage plein spectre), on assistait chez l'homme moyen occidental à une augmentation de 120% du niveau de testostérone (les hormones féminines voient également leur taux s'améliorer chez les femmes ), de telle sorte que l'on atteint de nouveau des taux de testostérone qui devraient être considérés comme "normaux".
Dans les années cinquante, Rudolf Altschul, à Saskatchevan au Canada, a conduit une série d'études qui ont démontré qu'une irradiation aux UV abaissait rapidement le cholestérol sanguin et les triglycérides (R.Altschul et L.H.Herman, ultraviolet irradiation and Cholesterol metabolism, Seventh Annual Meeting of the American Society for the study of arterioslerosis, Circulation 8 (1953), p.438). Depuis 1970, on sait que sous les rayons UV de longueur d'onde comprise entre 290 et 315 nm (UVB) permettent la synthèse de Vitamine D par la peau (elle augmente l'assimilation du calcium, du magnésium et des protéines de notre alimentation, apparaît traiter presque toutes les composantes du diabète, ainsi que les problèmes liés comme l'hypertension; son rôle anticancer et antiallergie est également connu), en utilisant comme matière première le cholestérol; celui-ci est aussi le précurseur de tout une gamme d'hormones stéroïdes (sans entrer dans les détails ) dont la synthèse est activée sous l'effet de la lumière solaire et de la lumière "plein spectre" son succédané (c'est pourquoi ce type d'ampoule équipe notamment les aquariums car il est vital pour les poissons qu'ils aient leur dose quotidienne ). Il est à noter que cette synthèse multiple demande une intensité plus ou moins élevée de rayons solaires selon le type de peau des individus et sous notre latitude, la carence est encore plus manifeste pour les personnes à peau foncée; l'éclairage "plein spectre" actuel peut combler une partie des carences, mais pas complètement ...mais c'est beaucoup mieux que rien, comme actuellement ...(Grimes D.S., Sunlight, cholesterol and coronary heart disease , Quaterly journal of medecine , 1996, 89, pp.579-589) le docteur Grimes a observé que, faute de doses correctes d'ultraviolets, non seulement la vitamine D n'est pas produite , mais en plus le niveau de cholestérol dans le sang augmente et avec lui le nombre de maladies cardiaques de type coronarien !
L'éclairage plein spectre s'avère aussi très intéressant par son effet antibactérien et anti-inflammatoire sur l'acné (Phototherapy and acne vulgaris , Vol.142, n°5, pp853-856, mai 2000 et Phototherapy with blue and red lighting the treatment of acne vugaris, Vol.142, n°5, pp973-978). Par ailleurs, la National Psoriasis Foundation indique que 80% des personnes affectées de psoriasis voient leurs conditions de santé s'améliorer quand elles sont exposées aux rayons ultraviolets (on peut donc espérer une petite amélioration en éclairage plein spectre).
Des études sur la corrélation entre consommation d'alcool et lumière ont été menées par le docteur Irving Geller (Science, 30 juillet 1971): la boisson préférée des souris était l'eau si elles étaient correctement éclairées par le soleil ou l'éclairage plein spectre, et l'alcool si les lumières étaient éteintes, et leur comportement social était fortement influencé: on a observé que les souris mâles élevées dans des cages exposées à la lumière solaire ou à un éclairage à large spectre étaient non seulement significativement plus dociles que celles qui étaient soumises à un éclairage fluorescent classique, mais qu'elles prenaient soin de leurs petits, surtout quand la femelle avait été retirée de la cage (en éclairage classique, les mâles avaient tendance au cannibalisme avec leur progéniture ).
Dans son livre "health and light" John Ott raconte comment une épidémie de grippe frappa la ville de Sarasota en Floride durant l'hiver 1968-69. A cause de la maladie contractée par les employés en contact avec le public et les infirmières, de nombreux bureaux et écoles ainsi que deux départements du Sarasota Memorial Hospital durent fermer. Seule une entreprise, la Olbrig Laboratories qui produisait des lentilles de contact et employait une centaine de personnes, n'eut à constater aucune absence au travail. La Olbrig Laboratories était la seule firme à posséder des systèmes d'éclairage à large spectre et à avoir installé à toutes les fenêtres des vitres laissant passer les ultraviolets (on a vu que les vitres traditionnelles les bloquaient) . L'exposition du personnel à l'éclairage à large spectre et aux ultraviolets avaient permis non seulement d'éliminer les virus présents dans l'air ambiant mais aussi de produire des effets positifs sur le système immunitaire des employés, les rendant plus résistants puisque, de toute façon, ils retournaient chez eux après le travail… Les propriétés antibactériennes de la lumière solaire et ses rayons ultraviolets étaient connus depuis 1877 (publié dans Downes A. , Blunt T.P.., Researches on the effect of light upon bacteria and other organisms, Proc. Roy. Soc. 26, 1877).
La mal-illumination peut affecter la vue elle-même: l'augmentation vertigineuse de la fréquence des troubles de la vision a coïncidé avec le passage de la vie rurale à la vie citadine. L'éclairage plein spectre réduit les symptômes associés habituellement au travail sur l'ordinateur (picotements des yeux, maux de tête, yeux irrités et secs, vision de proche embrouillée par moment, vision double, yeux fatigués, maux de cou …) en fournissant la quantité appropriée de lumière saine (livre sur la chromothérapie et la luminothérapie de Jean-Pierre Couwenbergh). Les UV en petite quantité réduisent le risque de dégénérescence rétinienne et la diminution de la vision. Dans les yeux, les cellules de la rétine ne se divisent pas et ne se régénèrent pas sans une petite quantité de lumière ultraviolette (L. Lohmeier, the sun shine in, East Westjuillet 1986, pp36-39).
Techniquement, ces ampoules plein spectre existent depuis longtemps puisqu'elles équipent en particulier les aquariums mais on peut aussi en trouver sous forme d'ampoules "économie d'énergie" (fluocompactes) ou sous forme de leds, cette dernière forme étant promise à un bel avenir puisqu'encore moins consommatrice d'énergie. Pour les trouver, il faut y mettre beaucoup de bonne volonté car l'étiquetage ne s'adresse qu'aux personnes qui connaissent déjà le sujet; en effet, il faut rechercher sur l'emballage un critère qui s'appelle la température de couleur : elle s'exprime en degrés Kelvin et pour avoir le meilleur spectre possible, il faut viser plus de 6000K (6400K ou 6500K sont les mieux) accompagné d'un indice de rendu des couleurs (CRI) supérieur à 90% ; les fabricants indiquent une durée de vie de leurs ampoules qui correspondent à une durée d'éclairage visible, la partie d'éclairage invisible (UV et IR ) étant plus fragile s'altère avant la partie lumière visible ; dans son livre("du bon usage du soleil"), le Dr Downing précise qu'à l'aide d'appareils de mesure on peut contrôler l'existence de cette partie de lumière invisible; c'est pourquoi lorsqu'on a un aquarium , il est conseillé de changer l'éclairage avant qu'il n' "éclaire" plus !!! En pratique, il faut donc opérer une permutation entre les ampoules tous les 2 ans pour placer au plus près des êtres vivants les ampoules neuves...
A l'heure actuelle, tous les magasins n'en ont pas; je pense qu'en France, il y a environ 99% d'ampoules "poison" (c'est ainsi que je considère les ampoules classiques) à vendre contre 1% d'ampoules "santé" et je rêve de voir cette tendance s'inverser car je trouve absurde de continuer à "empoisonner" la population pour aller la soigner ensuite à grands frais ! (je vous ai esquissé un aperçu des dégats très variés). Ces ampoules « santé » sont en vente libre dans les magasins de bricolage ( à un prix légèrement supérieur aux ampoules "poison"), vendues à prix d'or dans les magasins bio ou autres , et à un prix souvent plus attractif sur internet. Elles ne sont pas toujours accompagnées de la précaution du conseil de ne rien placer devant l'ampoule pour ne pas obstruer le passage des rayons invisibles (UV). Il est dommage que sur les emballages des néons ( Osram par exemple) , l'éclairage soit seulement conseillé pour les poissons, les petits animaux , les tortues, les reptiles , et rien pour l'homme !!! Il y a aussi une confusion des genres dans les appellations "lumière du jour" et "luminothérapie". (dans l'appellation luminothérapie au sens où l'entendent la plupart des personnes, il n'y a pas d'UV émis : c'est la quantité de lumière qui est ici utilisée, 2500 lux au moins )...
Il est URGENT d'éduquer les équipementiers dans tous les lieux de vie, en choix du plein spectre, en particulier pour les personnes exerçant une activité dans des lieux sans lumière naturelle.
Pour le soir , environ 2 heures avant l'heure souhaitée pour l'endormissement, il faut stopper l'utilisation des ampoules plein spectre ( = lumière du jour = day-light= lumière froide) afin de permettre à l'organisme de se préparer à la nuit avec en particulier la sécrétion de mélatonine. Ou alors, on peut utiliser des lunettes de soleil, de même en regardant la télévision ou un téléphone portable...
De plus, il faudrait que chaque être humain profite chaque jour d'une heure de lumière naturelle dehors, sans lunettes de vue ni lentilles et sans vitre pour son bon fonctionnement endocrinien: la privation continue d'exposition au spectre solaire complet provoque dans l'être humain une série d'effets secondaires négatifs et il s'étiole. La lumière du soleil est le remède le plus puissant que la nature ait mis , gratuitement, à la disposition de l'homme ! Il faut l'utiliser ni trop, ni trop peu ! Particulièrement en hiver, l'éclairage "plein spectre" se révèle être un atout formidable pour la santé physique et morale de tous, palliatif d'une petite lumière solaire, à notre portée.
Livres consultés :
« du bon usage du soleil » du médecin anglais Downing
« les bienfaits de la lumière sur la santé » de l'ingénieur italien Marchesi
« chromothérapie et luminothérapie » du psychologue Couwenbergh
« light, medecine of the future » best seller allemand du médecin Jacob Liberman
« health and light » du découvreur américain John Ott.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire